De "chasseur" à "chassé". En 2020, il partait à la conquête de la mairie de secteur. Aujourd'hui, Anthony Krehmeier doit défendre son bilan. Et pour l'édile socialiste, le compte y est. Au micro de Didier Gesualdi et Léo Purguette, il met en avant la transformation visible de ses arrondissements : "On a recousu la ville. Je suis arrivé, dans mon quartier, il n'y avait pas de bibliothèque, pas de transports, pas de piscine. Aujourd'hui, on a tout ça".

Il insiste particulièrement sur le chantier des écoles, véritable marqueur du mandat Payan. "Nous n'avons plus honte de nos écoles", lance-t-il, rappelant l'état catastrophique des établissements hérités de l'ère Gaudin.

 

Sécurité : "On a doublé la police municipale"

Face aux critiques récurrentes sur l'insécurité et le narcotrafic, Anthony Krehmeier refuse la fatalité et renvoie l'État à ses responsabilités. "La sécurité, c'est le rôle de la Police Nationale", martèle-t-il, tout en soulignant les efforts de la ville : "Nous avons doublé la police municipale, créé une brigade de nuit et installé des caméras".

Il balaie les accusations de laxisme portées par la droite et l'extrême droite. "C'est un sujet de gauche, la sécurité. Les premières victimes, ce sont les habitants des quartiers populaires, pas les riches", analyse-t-il.

 

2026 : le duel annoncé avec le RN

Alors que les sondages placent le Rassemblement National en embuscade pour 2026, Anthony Krehmeier se dit prêt au combat, fort de son engagement de toujours "viscéralement contre le Front National".

Il cible  Franck Allisio et le RN. "Le RN ne propose aucune solution, juste le chaos. C'est aux partis républicains de faire front", affirme-t-il.

Sera-t-il candidat à sa propre succession dans le secteur ? "C'est une bonne question, je ne suis qu'un maire de secteur. Mais je serai candidat, c'est sûr, dans les 2e et 3e", a-t-il glissé, laissant entendre qu'il sera bien en première ligne pour défendre le Printemps Marseillais.

 

Retrouvez en vidéo l'interview complète d'Anthony Krehmeier dans "Rue de la République" au micro de Didier Gesualdi et Léo Purguette de La Marseillaise