Dans un entretien à la Provence publié mardi, M. Davoux a expliqué vouloir "mettre fin à un système où les appareils politiques ont le dessus sur les citoyens".

A ses côtés sur cette liste estampillée "Marseille pour tous": la conseillère départementale Nora Preziosi, écartée en juin de la tête du bailleur social 13 Habitat après un rapport cinglant de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols).

Fin janvier 2025, Erwan Davoux avait déposé un signalement pour détournement de fonds publics, trafic d'influence et corruption passive visant Martine Vassal, son directeur de cabinet Marc Jolibois, et une conseillère départementale Anne Rudisuhli.

Cet ancien chargé de mission à l'Élysée, passé par la DGSE et la région Ile-de-France, a soulevé un article 40 en dénonçant des voyages officiels "dispendieux" à l'étranger ou des subventions "clientélistes" à des associations des communautés juive et arménienne de Marseille, accusations révélées dans un premier temps par Le Nouvel Obs.

Son mandat comme directeur des relations internationales du département des Bouches-du-Rhône n'a pas été renouvelé.

Martine Vassal, également à la tête de la métropole d'Aix-Marseille, candidate de la droite et du centre pour tenter de ravir la mairie de Marseille à la gauche en 2026, a dénoncé cette affaire comme une manoeuvre politique. Il s'agit pour elle d'"infractions imaginaires", précisant avoir refusé de "verser près de 300.000 euros" d'indemnités à M. Davoux.

Le Conseil départemental et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ont elles déposé des plaintes contre Erwan Davoux des chefs de chantage, provocation à la haine en raison de l'appartenance à une race, une ethnie ou une religion.

A la suite de ce signalement et de ces plaintes, une enquête préliminaire est en cours et des perquisitions ont été menées fin septembre.

Martine Vassal a déjà été investie par Les Républicains et Horizons mais pas encore officiellement par Renaissance bien qu'elle soit soutenue par Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes Côte d'Azur et chargé de l'organisation des municipales à Marseille par le parti macroniste.

A gauche, le maire sortant Benoit Payan (divers gauche) n'a pas encore officialisé sa candidature et devrait rassembler communistes et une partie des écologistes. La France insoumise a déjà manifesté son intention de présenter un candidat de son côté.

A l'extrême droite, c'est Franck Allisio (Rassemblement national) qui est candidat, avec le soutien désormais du sénateur Stéphane Ravier, qui avait un temps rallié Eric Zemmour et son parti Reconquête.

 

 

 

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