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Élections municipales à Rognac : débat annulé, tags “injurieux”... l’entre-deux-tours tourne au vinaigre

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Par Joey Temple22/11/2024 à 13:40

Les quatre candidats arrivés en tête dimanche dernier lors du premier tour devaient débattre ce jeudi soir sur le plateau de BFM TV, mais il n’en a rien été. Le candidat RN, Christophe Gonzalez, a finalement refusé. Il dénonce des actes de diffamations envers sa famille, symbole d’un entre-deux-tours qui se cristallise.

En l’espace de quatre jours, Facebook est devenu le théâtre d’une élection qui s’envenime. Coup sur coup, les candidats rognacais lancent leur communiqué. Ils dénoncent des actes qui viennent polluer le débat et en profite pour piquer leurs adversaires. 

Depuis la confirmation d’une quadrangulaire pour le second tour, tout est motif à l’invective. Si elles étaient purement d’ordre politique dans un premier temps, les différents candidats ont dénoncé ces dernières heures des “méthodes de caniveau”.

 

“Willy=Mafia”

 

Dans un premier temps, c’est Willy Nicollet, le candidat divers droite, arrivé en seconde position qui s’est révolté sur Facebook. En cause, un tag sur la route aux abords de Rognac : “Willy=Mafia”. 

Ces manœuvres ont pour seules motivations de tenter de vous déstabiliser et sont l’expression du naufrage électoral pour certains ou la soif d’assouvir un climat de chaos pour d’autres”, dénonce l’ancien élu à la sécurité. Willy Nicollet a reçu aujourd'hui le soutien de Renaud Muselier, président du conseil régional, et Martine Vassal, présidente de la métropole.

 

Appel aux parents et débat annulé 

 

Le lendemain, jeudi 21 novembre, un débat était organisé chez nos confrères de BFM Marseille Provence. Tous les candidats avaient répondu positivement à l’invitation, partageant la volonté commune de “pouvoir discuter sur le fond et débattre sur des idées”. Mais à la mi-journée, tout a été annulé. En cause, le candidat RN a refusé de participer à la suite des récents évènements qu'il a dénoncés, là aussi par communiqué sur Facebook.

Joint par téléphone, le candidat d’extrême-droite, a expliqué que ses parents “avaient été appelés à plusieurs reprises le soir sans personne au bout du fil”. Le candidat a fait savoir son désarroi. “Je pensais que ce serait plus serein. Ils ont réussi à m’atteindre”, avoue-t-il.

Si lui a préféré ne pas porter plainte “pour ne pas envenimer la situation”, ils accusent directement ses adversaires sur son compte Facebook. “Certains de mes adversaires ont dépassé les limites de l’acceptable en diffamant mes parents et d’autres membres de ma famille. Aujourd’hui, mes parents sont dans un état qui m’attriste et me révolte au plus haut point.

Christophe Gonzalez, secoué sur le terrain, peut en revanche bien s’appuyer sur le parti à la flamme qui fait de cette élection une affaire de haute importance. Les deux figures locales de l’extrême droite Romain Tonussi et Franck Alisio avaient déjà montré leur soutien, c’est désormais le président du parti qui s’empare du cas de Rognac. Jordan Bardella a publié une vidéo dans laquelle il demande “à voter Gonzalez”.

Frustré de ne pas avoir pu prendre part à ce débat qu’il avait préparé “à fond”, le candidat sans étiquette (14.61% au premier tour), s’est, lui aussi, laissé aller à sa petite remarque sur les réseaux. “Surement sur les conseils de ses coachs en communication, il change d'avis et se refuse pour ce débat. Il vous prive de la possibilité de voir chaque tête de liste vous expliquez leurs valeurs et leurs projets !! Superbe preuve, s'il en était besoin, de l'absence de courage et de l'absence de transparence.” 

Une ambiance délétère s'installe avant le second tour dimanche. Un scrutin qui, il faut le rappeler, ne désignera un maire que jusqu’en mars 2026…

 

 

 

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