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"La situation se dégrade" : les pompiers des Bouches-du-Rhône appelés à la grève 2min

Par Jean-Michel Darras28/01/2025 à 18:35
Une journée de mobilisation ce mercredi 29 janvier. Le syndicat CGT SDIS 13 a appelé les pompiers du département à se déclarer grévistes une heure à la prise de leur service pour demander notamment des augmentations des effectifs et des indemnités.
"Tous ensemble pour l'amélioration de nos conditions de travail et la défense d'un service public d'incendie et de secours des Bouches du Rhône de qualité", lance la CGT SDIS 13. Le syndicat appelle à une action de grève ce mercredi. Les revendications sont multiples, mais la principale revendication "ce sont les effectifs dans les centres de secours", précise Laurent Guillautot secrétaire général CGT du SDIS 13. "On a des difficultés dans l'ensemble des centres à atteindre ces effectifs de garde. Notre situation pourrait se retrouver dégradée dans les prochaines années, voire dans les prochains jours, suite à ces manques d'effectif. Ça fait plusieurs années que les syndicats représentatifs revendiquent un plan de recrutement supplémentaire. Aujourd'hui, le compte n'y est pas pour améliorer les conditions de travail, la santé et la sécurité des agents".
Dans le détail des revendications, le syndicat demande notamment, au niveau de l'emploi, "l’augmentation des effectifs de sapeurs-pompiers professionnels dans l’ensemble du département afin de pouvoir maintenir une réponse opérationnelle de qualité à tout moment, une réévaluation des potentiels de garde notamment dans les centres à fortes sollicitations". Concernant les indemnités, le syndicat réclame une "augmentation de l’indemnité administrative et technique des sapeurs-pompiers professionnels face à l’augmentation des actes de soins d’urgence et des techniques de soins d’urgence mis aussi le maintien du complément indemnitaire annuel pour les agents administratifs, techniques et spécialisés à hauteur de 400 000 euros comme lors des mesures prises précédemment".
"Aujourd'hui, on ne cesse d'augmenter le nombre d'interventions, on est en évolution constante, notamment avec les tensions hospitalières qui sont chronophages. Il y a un état de fatigue général. On veut pouvoir faire notre travail décemment", ajoute Laurent Guillautot. Pour la CGT 13, une "meilleure professionnalisation des secours dans notre département est possible, le coût financier est beaucoup moins important que ce que l’on souhaite nous faire croire, par contre le gain pour l’amélioration du service public et de nos conditions de travail sera lui énorme".
Un rassemblement est prévu ce mercredi à 12 h devant le centre de secours d’Aix-La-Chevalière. La mobilisation pourrait être reconduite et amplifiée.
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