Le club istréen d'Haltérophilie confirme son statut de place forte de la discipline en France avec ses deux équipes fanions évoluant au sommet. Le championnat débutera pour elles dans deux semaines.

L'équipe masculine évolue en Top 9, ce qui représente le plus haut niveau français. Elle se déplacera à Clermont-l'Hérault pour son premier match. L'équipe féminine est en Nationale 1, l'équivalent de la deuxième division, et se rendra à Salomé pour sa première journée.

La formation et le CrossFit, les clés du succès istréen

Pour attirer et former des athlètes de ce niveau, le club s'appuie sur plusieurs leviers selon son président Daniel De Barros. La visibilité locale, notamment lors de la Fête du Sport, et le bouche-à-oreille jouent un rôle important. Mais la réussite repose surtout sur deux piliers :

• La formation des jeunes : le club intègre et forme des haltérophiles dès l'âge de 11 ans pour les emmener vers la performance.
• L'apport du CrossFit : "Le CrossFit nous a apporté beaucoup d'athlètes", explique le président. Des pratiquants qui découvrent la discipline, entendent parler du club et finissent par rejoindre les équipes de compétition.

L'haltérophilie, un sport olympique en deux mouvements

Pour les non-initiés, le président a rappelé les fondamentaux de son sport. L'haltérophilie, discipline olympique "depuis toujours", consiste en deux mouvements. D'abord l'arraché qui consiste à soulever la barre du sol jusqu'au-dessus de la tête en un seul mouvement. Puis, l'épaulé-jeté : monter la barre sur les épaules dans un premier temps, avant de la pousser au-dessus de la tête dans un second temps.

L'entraînement consiste à travailler ces gestes techniques, mais aussi à faire beaucoup de musculation, en ciblant "les jambes et le dos surtout", pour maximiser la force, la vitesse et la technique.

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