Choc commercial, géopolitique, climatique, technologique ou démographique... "On vit un monde chaotique, très compliqué" et "notre idée est d'être une petite pierre (...) de ce qui peut être les moyens d'apaiser les tensions" au travers d'un "dialogue apaisé", a déclaré Jean-Hervé Lorenzi, le président des Rencontres d'Aix, lors d'une conférence de presse.

Pendant trois jours, cette 25e édition accueillera quelque 70 sessions et débats accessibles gratuitement au grand public, réunissant plus de 300 économistes, responsables politiques, chefs d'entreprise, syndicalistes ou autres représentants de la société civile d'une cinquantaine de nationalités.

Parmi les intervenants figurent le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, celui de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey, la prix Nobel Esther Duflo, l'ex-Premier ministre français Michel Barnier, l'ancien chef du gouvernement italien et ex-président de la Banque centrale européenne Mario Draghi ou le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné.

"Les bouleversements actuels ne relèvent plus de crises conjoncturelles, mais de mutations structurelles", souligne le programme des Rencontres, proposant "d’affronter ce +choc des réalités+ en trois temps: comprendre l’obsolescence de nos grilles de lecture, analyser l’enchevêtrement des chocs, puis dégager des pistes d'action concrètes".

Les thématiques abordées incluront la compétitivité européenne, la lutte contre le changement climatique dans un monde marqué par les conflits commerciaux et la volonté de réarmement, l'intelligence artificielle et l'emploi ou encore les finances publiques.

Face à la campagne de surtaxes douanières lancée par le président américain Donald Trump, l'Europe dispose d'"opportunités incroyables de croissance, de productivité, d'intégration, voire d'élargissement", a estimé Lionel Fontagné, membre du Cercle des économistes.

Le Cercle des économistes est un groupe de réflexion regroupant une trentaine d'économistes, tous universitaires et exerçant, ou ayant exercé, des fonctions dans le secteur privé ou public.

 

© Agence France-Presse

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