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STMicroelectronics prévoit "environ 1.000" départs volontaires en France2min
Par Maritima 30/04/2025 à 13:49
Le groupe franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics prévoit le départ volontaire "d'environ 1.000 personnes" en France sur les 2.800 prévus dans le monde d'ici fin 2027 dans le cadre de son plan de transformation, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP.
Alors qu'elle connaît un début d'année difficile et fait face à une brouille de ses coactionnaires français et italiens, l'entreprise a annoncé mardi aux représentants du personnel "qu'environ 1.000 personnes" pourraient la quitter en France "sur la base du volontariat d'ici à fin 2027".
Ces départs se feront dans le cadre du projet de "remodelage de son empreinte industrielle et de redimensionnement de sa base de coûts globale" dévoilé en octobre et qui pourrait entraîner jusqu'à 2.800 départs volontaires parmi les quelque 50.000 salariés du groupe, avait précédemment indiqué l'entreprise, sans préciser quels sites seront concernés.
"Il n'y aura aucun départ contraint et aucun site ne sera fermé dans le cadre de ce projet", a rappelé STMicroelectronics mercredi.
Le groupe, qui a présenté des résultats trimestriels en nette baisse la semaine dernière, a confirmé son objectif d'économies de coûts annuelles en millions de dollars "dans le haut de la fourchette à trois chiffres à la fin 2027".
Il espère un rebond au deuxième trimestre mais reste prudent devant la situation géopolitique.
Le secteur des semi-conducteurs est miné par la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux États-Unis.
Le groupe fait également face à une vive montée des tensions entre ses coactionnaires, la France et l'Italie, qui contrôlent conjointement 27,5% des parts mais tiennent des positions opposées sur la gouvernance de l'entreprise et son PDG.
Nommé en 2018 et renouvelé pour un mandat de trois ans en 2023, Jean-Marc Chéry a ainsi vu le ministre italien des Finances Giancarlo Giorgetti lui retirer son soutien début avril.
Une prise de position en lien avec le refus du conseil de surveillance de l'entreprise de soutenir l'une des deux candidatures proposées par Rome pour intégrer cette instance interne.
Le conseil de surveillance a, de son côté, réaffirmé son soutien à M. Chéry.
© Agence France-Presse
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