"Cet arrêt pourra être adapté en fonction de l’évolution des travaux de réparation. Les opérations de sécurisation et de mise à l’arrêt du haut-fourneau en activité sont en cours et pour un arrêt d’un mois également", explique la direction d'ArcelorMittal, dans un communiqué.

Suite à l’incendie survenu mercredi 8 octobre, le site s’organise pour un arrêt de l’aciérie d’un mois. Cet arrêt pourra être adapté en fonction de l’évolution des travaux de réparation. Les autres installations de production continueront à opérer en continu ou alterneront entre phases de marche et d’arrêt, selon les besoins opérationnels et les interventions programmées. "La priorité du management du site est de poursuivre les opérations de sécurisation et de protéger l’ensemble du personnel intervenant dans la zone". La cause de l’incendie continue de faire l’objet d’investigations. Les premiers éléments indiquent que le produit chargé sur les bandes transporteuses se serait enflammé. L’enchainement des faits reste à établir et fait l’objet d’enquêtes continues. Selon la situation des installations et le personnel nécessaire à leur remise en état, les managers informeront les salariés qui seront mobilisés sur les prochaines étapes. En parallèle, ils positionneront les salariés concernés par l'arrêt de leur installation, en formation, en repos (jours consolidés) ou en activité partielle de longue durée (APLD).

"Pour rappel, cet incendie n’a pas fait de blessé. Il a touché une structure porteuse de bandes transporteuses desservant l’aciérie et une station électrique de cette unité, la mettant à l’arrêt dès mercredi matin", conclue l'aciériste.