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Attaques de prisons : 24 gardes à vue prolongées, deux levées

3min

Par Maritima 30/04/2025 à 07:12

Vingt-quatre gardes à vue ont été prolongées mardi soir dans l'enquête sur les attaques mystérieuses de prisons au nom d'un groupe inconnu "DDPF", tandis que deux ont été levées, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l'AFP.

Vingt-six personnes avaient été interpellées : 25 lundi et une "personne détenue" mardi, ce qui portait "le bilan à 26 personnes interpellées", dont sept extraites de détention, selon le Pnat, qui s'est saisi de l'enquête en raison notamment du caractère coordonné des actions.

Depuis, deux gardes à vue ont été levées, a précisé le ministère public.

"On est plus sur des exécutants et intermédiaires que sur les commanditaires" parmi les gardés à vue, a indiqué une source proche du dossier, tandis qu'une autre a évoqué un mélange de ces trois types de profils.

L'opération les visant avait été lancée à 6H00 lundi, en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux.

Des perquisitions ont également eu lieu, d'après un communiqué cosigné lundi par le Pnat et la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco).

Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.

Le parquet antiterroriste traite une quinzaine de faits commis entre le 13 et le 21 avril, mais d'autres faits ont visé d'autres établissements pénitentiaires, sans que des "liens" puissent "nécessairement" être établis "à ce stade" avec cette enquête, a souligné le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.

Le coup de filet intervient alors que le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive.

Dans leur communiqué commun de lundi, le Pnat et la Junalco, dont des magistrats spécialisés en criminalité organisée ont été détachés sur l'enquête, ont relevé que les faits étaient "susceptibles de s'inscrire" dans la "très grande criminalité organisée", qui était l'une des pistes envisagées, avec celle de l'ultragauche et des ingérences étrangères.

Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap).

S'en était suivie une série d'incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d'artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov comme à Toulon.

Le Pnat s'est saisi de ces faits, ainsi que des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Des tags "DDPF" avaient également été retrouvés.

Selon une source policière, le 25 avril au soir, des inscriptions liées aux attaques de centres pénitentiaires ont par ailleurs été signalées sur la vitrine d'un cabinet d'architecte de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui a dessiné les plans de plusieurs d'entre eux.

 

© Agence France-Presse

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