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Justice
Aix-Luynes : la colère gronde chez les agents pénitenciers3min
Par Flávio Noriga16/05/2024 à 15:05
La maison d’arrêt de Luynes se mobilise après l’attaque d’un fourgon de l’administration pénitentiaire ayant provoqué la mort de deux agents. Hier, une réunion entre les représentants syndiqués et le ministre de la Justice a eu lieu. Ce qui en est ressorti ne satisfait pas tout le monde.
“La mobilisation se poursuivra jusqu’à ce que notre voix soit entendue !”, c’est ce que martèle Amélie Cordier, représentante du syndicat l’UFAP Justice, au lendemain de la réunion entre l’intersyndicale et Eric Dupond-Moretti le ministre de la Justice.
La cause ? Un rapport de conclusion paru dans la nuit, après la rencontre. Ce dernier est “une insulte pour les agents pénitenciers” selon Amélie Cordier. La faute à des propositions trop floues et pas assez concrètes au gout des dizaines d’agents présents ce matin à la maison d’arrêt de Luynes.
Des mesures trop approximatives pour Amélie Cordier
Le mouvement va donc continuer. Le service minimum sera assuré par le centre pénitencier. Les visites ont donc été suspendues après avoir prévenu les familles. Cela n’a pas empêché une proche d’un détenu de venir donner son soutien aux agents présents sur place. “Les familles sont avec vous”, exprimait-elle en soutien à la mobilisation.
Amélie Cordier explique comment la maison d’arrêt de Luynes va fonctionner pendant ce mouvement.
Des propositions plus concrètes sont attendues par les différents représentants de syndicat présents. Des moyens matériels, humains et des formations sont demandés pour pouvoir être capable de gérer les situations de crise. “On a déjà prévenu plusieurs fois par le passé, là ce n’est plus possible !”, rappelle la représentante de l’UFAP justice.
“Il faut arrêter les coupes budgétaires sur les agents” gronde Gaëtan Petit, membre du syndicat des surveillants pénitenciers
Autre point soulevé par les syndicats, les coupes budgétaires. Elles sont inadmissibles pour Gaëtan Petit, membre du syndicat des surveillants pénitenciers. Il ne comprend pas comment on peut faire des coupes budgétaires sur ce qui concerne la sécurité en prison.
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