La Commission nationale d'investiture qui s'est tenue mercredi soir, "a décidé d'apporter le soutien du parti Renaissance à la liste de coalition menée par Martine Vassal pour la commune de Marseille", précise la formation politique dans un communiqué.

Après plusieurs mois de discussions pilotées par le président Renaissance Renaud Muselier de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le parti a abouti à "un accord programmatique global, dans lequel la quasi-totalité des 26 propositions pour 2026 produites par les militants de Renaissance Marseille ont été reprises par la candidate, qui a également accepté d’adhérer à la Charte des valeurs de notre formation politique", poursuit le texte.

Pour Renaud Muselier, ex-LR et soutien d’Emmanuel Macron, membre de Renaissance depuis 2022 "cette nouvelle renforce la dynamique d'union dont Marseille a besoin autour de la candidate Martine Vassal", a-t-il insisté dans un communiqué.

La présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence retente sa chance après sa cuisante défaite de 2020 et le basculement à gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd'hui décédé.

A gauche, le maire sortant Benoit Payan (divers gauche) n'a pas encore officialisé sa candidature et devrait rassembler communistes et une partie des écologistes. La France insoumise a déjà manifesté son intention de présenter un candidat de son côté.

A l'extrême droite, c'est Franck Allisio (Rassemblement national) qui est candidat, avec le soutien désormais du sénateur Stéphane Ravier, qui avait un temps rallié Eric Zemmour et son parti Reconquête.

Un ancien agent du département des Bouches-du-Rhône, Erwan Davoux, à l'initiative d'une plainte contre sa présidente Martine Vassal a également annoncé mardi mener une liste estampillée "Marseille pour tous" en compagnie de la conseillère départementale Nora Preziosi, écartée en juin de la tête du bailleur social 13 Habitat après un rapport cinglant de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols).

Une enquête préliminaire est en cours au parquet de Marseillle qui porte à la fois sur les accusations d’Erwan Davoux pour détournement de fonds publics, trafic d'influence et corruption passive au sein de la collectivité et aussi pour chantage et incitation à la haine après une plainte notamment du département cette fois ci, le camp Vassal dénonçant des manoeuvres politiques.

Côté Renaissance, il n'y aura donc pas de candidat estampillé du parti dans les trois plus grande villes de l'hexagone, mais des soutiens accordés à Paris à Pierre-Yves Bournazel (Horizons), à Lyon à Jean-Michel Aulas, et à Marseille à Mme Vassal.

 

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