L’autopalpation consiste à examiner, seule, sa poitrine pour repérer d’éventuelles anomalies : "boule, modification de la peau, écoulement ou changement de forme", détaille Fanny Stagnetto, coordinatrice en oncologie à l’hôpital privé de Provence. Un geste qui permet très souvent de détecter, au plus tôt, un signe suspect et ainsi de consulter rapidement un professionnel de santé. 

Dans le hall, des stands d’information et des démonstrations sur mannequin ont permis aux participantes d’apprendre les bons gestes, guidées par des infirmières et des sages-femmes. "Il y a deux méthodes. La première consiste à diviser la poitrine en cadrans et de venir dans chaque zone, de l'extérieur vers le mamelon. La deuxième, c'est de faire la méthode en escargot où on vient palper en circulaire", explique Marie-Lou Guiragossian, du laboratoire Roche. Partenaire historique d’octobre Rose, le laboratoire Roche soutient activement la recherche contre le cancer du sein. Cette opération à Aix-en-Provence s’inscrit dans une série d’actions menées à travers la France pour encourager le dépistage précoce.

 

Un moment de partage et d’émotion

Entre les démonstrations et les échanges, les participantes ont pu poser toutes les questions qu'elles avaient en tête. Et désormais : "je vais réaliser l'autopalpation plus souvent, je vais essayer tous les mois", nous dit Eloïse.

 

Rappel utile : comment pratiquer l’autopalpation ?

1. De réaliser l’autopalpation une fois par mois, de préférence après les règles.

2. D’observer ses seins devant un miroir pour repérer toute modification.

3. De palper chaque sein avec la main opposée, en mouvements circulaires.

4. En cas de doute ou d’anomalie, de consulter sans attendre un médecin ou une sage-femme.

Enfin, messieurs, vous n’êtes pas épargné par cette pathologie, car 1% des cancers du sein touche les hommes.