Un autre défi pour ce mois de janvier ! Le "Dry January", qui consiste à ne pas boire d'alcool pendant un mois, est de plus en plus suivi mais il existe aussi le "Veganuary" ! "Ce Veganuary en janvier tombe bien car après les fêtes, où il y a eu des excès, on essaye souvent de se diriger vers une alimentation plus saine". Pour Maxime Arnaud, porte-parole de l'association de défense des animaux L214 à Marseille, "faire un mois de repas 100 % vegan permet de diversifier l'alimentation, s'orienter vers des aliments auxquels on n'aurait pas forcément pensé en premier lieu, comme les légumineuses ou les graines, qui ont pourtant des apports très intéressants".

Pour cette nouvelle édition du "Veganuary" en France, l'association a d'ailleurs tenu un stand ce samedi 11 janvier en centre-ville de Marseille, pour expliquer l'intérêt d'un régime vegan, proposer des recettes ludiques et des dégustations afin de faire découvrir la diversité et les saveurs de l’alimentation végétale. 

 

Aix et Marseille dans le top 10 des villes où on consomme le plus de plats végans

 

D'après L214, 25 millions de personnes dans le monde ont tenté le "Veganuary" l'an dernier. L'association rappelle que selon un sondage Harris, "que ce soit pour les animaux, l'environnement, leur santé ou leur budget dans un contexte d'inflation, un nombre croissant de Françaises et de Français souhaitent végétaliser leur alimentation".

Selon une étude réalisée par Deliveroo, Aix-en-Provence est la 5e ville de France où il y a le plus d'adeptes de plats vegans et Marseille la 10e. Deliveroo a décrypté l'évolution du véganisme en France après six ans d’observation et constate : "aujourd’hui, 29% des Français se disent plus ouverts à tester des alternatives végétales, qu’il s’agisse de simples essais ou d’une adoption plus durable, les motivations sont les mêmes : une meilleure santé (48%), pour défendre la cause animale (46%), ou encore pour des raisons environnementales (40%), reflet d’une prise de conscience collective face aux enjeux sociétaux. Cependant, certaines positions continuent d'être marquées : 50 % des sondés pensent encore que les vegans souffrent de carences nutritionnelles, 45 % les associent à des écologistes extrêmes, 43 % estiment qu’ils mangent souvent la même chose, et 39 % les perçoivent comme privilégiés ou aisés."

À noter que le véganisme séduit de plus en plus les jeunes (+48 % d'adeptes parmi les 18-34 ans entre 2023 et 2024) mais trouve moins d’écho auprès des générations plus âgées : seuls 28 % des 45-54 ans, 36% des 35-44 ans et 27% de l’ensemble des Français se disent prêts à adopter une alimentation vegan pendant un mois, selon l'étude de Deliveroo.