Les organisations professionnelles ont été reçues au lendemain d'une journée d'action et "l'État a pris un peu plus en considération le problème", se félicite pour l'AFP Édouard Rudolf, PDG de l'auto-école en ligne En voiture Simone, qui était présent.

"L'idée, c'est que tout le monde se mette autour de la table" pour améliorer le taux de réussite à l'examen pratique - qui stagne un peu au-dessus de 50% depuis des années -, explique le cabinet.

Car un meilleur taux de réussite diminuerait automatiquement "l'embolie", souligne le cabinet.

Aucune nouvelle mesure ne peut être prise en l'absence de gouvernement, le ministère gérant "les affaires courantes", précise le cabinet. Donc l'embauche d'inspecteurs, qui fait partie des revendications, n'est pas à l'ordre du jour.

Mais tous les participants à la réunion voient la nécessité d'"actions urgentes", salue Édouard Rudolf.

Les représentants des écoles de conduite, la délégation à la sécurité routière et le cabinet de François-Noël Buffet vont continuer à étudier les pistes au sein d'un groupe de travail, a précisé le patron d'En voiture Simone, qui est aussi à la tête de la Fenaa, l'organisation des auto-écoles en ligne.

En parallèle, et en plus des 80.000 places supplémentaires en 2025 annoncées en juillet, le ministère rappelle qu'une mission "chargée de gérer le problème de façon structurelle", sur le long terme, doit être formée quand il y aura un nouveau ministre.

 

© Agence France-Presse