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On ira tous à Paradis Saint-Roch. "Si j'ai besoin, ils seront toujours là pour moi" : Lyazid Touil, héritier aux rêves d’ailleurs2min
Par Joey Temple03/06/2025 à 07:00
À Martigues, le quartier de Paradis Saint-Roch fête ses 50 ans les 6 et 7 juin. Âgé de 17 ans, Lyazid Touil a grandi au milieu de ses tours. Malgré une enfance heureuse entre les foots et l’entraide, le lycéen ne cache pas son envie de poursuivre sa vie loin de son Paradis.
Casquette vissée sur le crâne et survêtement de la Juventus de Turin bleu électrique sur les épaules, Lyazid arbore un grand sourire. Les quelques bagues qui habillent ses dents rappellent que le jeune homme n’a encore que 17 ans. Impossible de faire l’interview chez lui : Lyazid prend donc la direction du “cratère”, petite place circulaire délimitée par de grandes fresques. “Ils ont fait tous les tags pour représenter le quartier”, explique-t-il.
Le lycéen porte un regard très posé sur son quartier et la relation qu’il a tissée avec ce dernier, notamment avec ses habitants. “J’ai eu une enfance heureuse”, raconte Lyazid. “Je connais tout le monde, poursuit-il. Si j'ai besoin, ils seront toujours là pour moi”.
Malgré ce discours sur les bénéfices d’une enfance dans le quartier, Lyazid insiste : “quand tu deviens papa, tu ne peux pas habiter ici”. Mais pourquoi ce positionnement si lui a été heureux de grandir ici ? “Si j’ai des enfants, je ne pourrais pas les laisser sortir dans un quartier comme ça. Ils se dirigeront plus vers le mal que le bien. Il y a plus de conneries à faire qu’autre chose”, constate tristement Lyazid.
Le départ comme seule issue alors ? Le lycéen temporise : “quitter un endroit où tu es depuis petit, ça me ferait bizarre."
Témoignage complet à découvrir en podcast et en vidéo.
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