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L'Istréenne Noémie Lauret championne de France Masters d'haltérophilie : "J'ai été récompensée de mon travail"

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Par Jean-Michel Darras30/04/2025 à 07:37

Noémie Lauret a décroché son premier grand titre national lors des Championnats de France Masters. Une compétition qui a réuni pendant trois jours à Besançon, 332 athlètes, 140 femmes et 192 hommes, âgés de 35 à plus de 80 ans.

Médaillée d'argent l'an dernier, Noémie Lauret (Weigtlifting CrossFit Istres) a décroché l'or cette année en catégorie +35 ans et -59 kg. Pour cela, elle a réussi à soulever 63 kg à l'arraché et 80 kg à l'épaulé-jeté. Nous l'avons rencontré à son retour des championnats de France Masters à Besançon.

 

Maritima : Noémie, qu'as-tu ressenti en obtenant ce titre  de championne de France Masters ?

Noémie Lauret : "En premier, c'est la satisfaction du travail bien fait. J'avais cet objectif dans le viseur depuis un moment. J'étais très heureuse et pas vraiment surprise au vu de la compétition du jour. J'ai été récompensée de mon travail."

 

Maritima : En plus, tu as largement dominé ta catégorie, tu termines loin devant !

N.L. : "Sur le papier, j'avais les plus grosses barres de la catégorie. C'est rassurant d'un côté, et en même temps, ça met aussi une pression car on n'a pas le droit à l'erreur. En haltero, on peut être très bien pendant des semaines d'entrainement et le jour de la compétition, être dans un jour sans. J'étais sereine, mais j'avais quand même un peu peur de l'erreur technique qui me fasse perdre la compet. Je n'avais pas le droit à l'erreur, même si je finis loin devant". 

 

 

Maritima : Parfois tout se joue sur une seule barre à ne pas rater

N.L. : "C'est beaucoup de travail en amont. C'est du travail permanent sur de la force, de la technique, c'est beaucoup de répétitions et ensuite, le jour de la compétition, ça va très vite. Il faut un sacré mental pour s'accrocher et faire cette routine d'entraînement. Ce n'est pas un sport très impressionnant si on ne prend pas la mesure de ce que ça représente en termes de charge. Ce n'est pas non plus le sport le plus attrayant, pas le plus ludique, mais c'est un sport qui demande de la rigueur et quand on est un sportif qui aime travailler pour être récompensé de son travail, en haltero ça paye ! C'est ce qui m'a plu quand j'ai connu ce sport. Le fait de ne pas être mauvaise m'a aussi aidé à y prendre gout et on s'y accroche très vite et très facilement".

 

"Ça m'a demandé beaucoup d'efforts"

 

Maritima : Ce sont aussi beaucoup de sacrifices, notamment au niveau diététique

N.L. : "C'est comme tous les sports à catégories de poids. Il y a la pratique qu'on fait, mais aussi tous les autres facteurs. Le mental joue, le repos joue, et il faut être rigoureux, car pour le poids on ne peut pas arriver le jour J sans être au poids correct. Moi, j'étais entre deux catégories et j'ai fait le choix de descendre de catégorie. Ça m'a demandé beaucoup d'efforts. C'est contraignant au quotidien car il faut faire attention en permanence. Même si c'est une hygiène de vie que j'ai depuis longtemps, ça demande des sacrifices sociaux car on refuse des invitations et des sorties, on évite certains plaisirs mais je savais pourquoi je le faisais". 

 

Maritima : Après la compétition, t'es-tu lâchée pour fêter ça ?

N.L : "Dès que je suis sortie du plateau, on m'a tendu une bière. C'était une bonne récompense ! Et j'ai mangé une grosse pizza le soir même. Je vais le prendre un peu plus cool cette semaine, mais il me reste une échéance dans moins d'un mois, donc je vais devoir faire un dernier effort".

 

Maritima : Quels sont tes prochains gros objectifs ?

N.L. : "Cette saison, il me reste à disputer le championnat fédéral, c'est le niveau juste en dessous des championnats de France élite. Ça me fera un dernier objectif. La saison prochaine, je vais essayer de continuer à augmenter mes barres olympiques. Et puis je vais essayer cette fois de faire les championnats du monde. J'avais réussi les barres minima cette année, mais je n'avais pas pu me rendre aux États-Unis en raison de mon travail".

 

 

Noémie Lauret n'est pas la seule athlète des Bouches-du-Rhône à avoir brillé lors des championnats de France Masters. Seul dans sa catégorie, le Marseillais Igor Manfrin (+65 ans + 107 kg) a aussi été champion de France. Manuel Espinola (Istres Sport Haltérophilie) a obtenu l'argent en +65 ans et -81 kg. Les Arlésiennes Priscilla Adrien (+40 ans -59 kg) et Marion Bernard (+50 ans -55kg) ont décroché le bronze. Médaille de bronze également pour Gino Wazni (Weightlifting CrossFit Istres) en +35 ans -59 kg.

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