Parmi ses dernières décisions en tant que président du FC Martigues, Pierre Wantiez a souhaité apporter les réponses les plus claires possibles conernant la situation catastrophique que traverse aujourd'hui le club.
Ce faisant, il n'a éludé aucune question et a présenté, sans équivoque, ce qui reste en l'état des choses sa vérité.

Anticipant les attaques et les critiques qui risquent de s'abattre sur Leda Galeb-Roskopp (la présidente américaine de EU Futbol LLC, société propriétaire du FCM) suite à sa décision de ne plus financer le club pour la saison à venir, Pierre Wantiez a tenu à rappeler la sincérité de son engagement : « Lepa s'est prise de passion pour le club et c'est une femme malheureuse aujourd'hui ».
Même s'il ne l'exonère pas des erreurs que, néophyte dans le domaine du foot, elle a pu commettre, il rappelle en revanche que sans son arrivée à l'été 2023, le club qui croulait sous les dettes, aurait coulé. 
Et le président de justifier son absence à la conférence de presse par le fait qu'elle était trop éprouvée moralement et physiquement  (« elle est épuisée, rincée ») pour se plier à l'exercice des questions réponses avec les journalistes.
E,n revanche, Pierre Wantiez n'a pas hésité à mettre en cause ceux qui, dans l'entourage de la propriétaire, ont aiguillé cette dernière dans de mauvaises directions.
S'il se garde au début de les citer nommément, répondant un peu plus tard à la question d'un confrère à ce sujet, il finit par lâcher froidement : « Sur le rôle de Jean-Pierre Bernès, moi j'ai toujours considéré qu'il n'avait rien à faire au club »

Par ailleurs, Pierre Wantiez a acté la fin de la SAS (société par actions simplifiée) qui gérait jusqu'à présent la structure professionnelle pour laisser place à l'association du FCM, présidée par Thierry Érisson et responsable quant à elle du secteur amateur et en particulier des jeunes. 
Conséquence de la disparition de la SAS, l'ensemble du personnel du club (joueurs, staff sportif comme médical ainsi que tous les autres salariés) se retrouve désormais officiellement "libre" et sur le marché. 
Concernant son cas personnel, même s'il n'exercera plus les fonctions au quotidien de président salarié, Pierre Wantiez a déclaré, si on fait appel à lui, se tenir à la disposition du club pour, dans un tout autre rôle, le dépanner et lui donner ponctuellement un coup de main.

Quant aux procédures, le 4 juillet dernier, la DNCG devait se prononcer sur la capacité du club à évoluer en National sans statut professionnel Or en l'absence de garanties concernant le financement de la prochaine saison, le "gendarme financier" ne pouvait délivrer une autorisation de se maintenir à ce niveau.
Ensuite, après le récent recours formé devant la commission d'appel de la DNCG, les même causes produisant les mêmes effets, ce fut bis repetita.
Enfin, dernier espoir mais très ténu, le recours au CNOSF. Oui mais voilà, cet organisme ne peut pas rejuger les faits mais se contente de vérifier si la DNCG n'a pas fait une erreur manifeste d'appréciation, ce qui, en l'espèce, a peu de chances d'aboutir.
Il n'a donc pas le pouvoir de réintégrer un club mais juste de proposer un avis à la Fédération, laquelle peut en tenir compte... ou non,

En vidéo, de très larges extraites de la conférence de presse de l'ex futur président du FCM, Pierre Wantiez