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Drame de la rue d'Aubagne : le procès s'est ouvert dans l'émotion

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Par Jean-Michel Darras07/11/2024 à 14:50

Le procès des effondrements de deux immeubles au coeur de Marseille a commencé cet après-midi dans l'émotion et sur fond d'une grande attente des familles des huit morts mais aussi de nombreux habitants dans une ville toujours minée par le logement indigne.

La famille d'Ouloume Saïd Hassani, mère de 54 ans décédée alors qu'elle venait de déposer son petit dernier à l'école "attend un épilogue", "que soient sanctionnées toutes les errances qui ont eu lieu", a déclaré à l'AFP leur avocat Me Philippe Vouland.

"Ils ont signalé à plusieurs reprises les bruits suspects, les fissures. Ils ont réclamé, ils ont demandé" et ils entendent aujourd'hui "que soient sanctionnées évidemment tous ceux qui n'ont pas fait ce qu'ils devaient faire", a-t-il ajouté.

 

En vidéo : les témoignages de Badra, Mohamed et Annick, venus assister au procès.

(Interviews, images et montage : Rémy Reponty pour Maritima Médias)

 

"Après la peur, la stupeur, les pleurs, il nous reste la colère"

 

Après six ans d'une enquête très technique, ce procès doit se tenir jusqu'à mi-décembre dans l'immense salle des procès "hors norme" du tribunal judiciaire de Marseille, pleine à craquer à l'ouverture de l'audience.

Juste avant l'ouverture, une manifestation quasi silencieuse a réuni plusieurs dizaines de personnes devant le tribunal. Des crieurs publics ont lu des messages, récoltés auprès d'anonymes marseillais, comme celui d'Anouchka, de Noailles: "après la peur, la stupeur, les pleurs, il nous reste la colère".

Pourquoi les immeubles des 63 et 65 de la rue d'Aubagne, à quelques centaines de mètres du Vieux-Port, ont-ils pu s'écrouler sur eux-mêmes, en quelques secondes ? C'est la question à laquelle vont devoir répondre les trois magistrats du tribunal correctionnel devant lesquels comparaîtront les 16 prévenus.

 

 

avec © Agence France-Presse

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