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Lecornu entame 48 heures de négociations aux airs de "mission impossible" : toutes les réactions

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Par Jean-Michel Darras07/10/2025 à 08:27

Emmanuel Macron a donné à Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, 48 heures pour des négociations de la dernière chance. Retrouvez les différentes réactions du jour.

 

14h40 : la chute de Lecornu a "abîmé l'image" de LR, déplore Wauquiez 

Le patron des députés LR Laurent Wauquiez a déploré mardi que la chute du gouvernement de Sébastien Lecornu, provoqué par le président du parti Bruno Retailleau, ait "abîmé l'image" de "stabilité et de responsabilité" qu'incarnait son parti, lors d'une réunion de son groupe, a indiqué à l'AFP un participant.

"J'étais favorable à ne pas participer à l'exécutif), mais ce n’est pas pareil que de censurer ou de faire tomber un gouvernement", a expliqué l'élu de Haute-Loire qui avait effectivement affirmé dimanche que "les conditions n'étaient pas réunies" pour que les LR rejoignent Sébastien Lecornu.

 

13h : Le Pen et Bardella "déclinent l'invitation de Sébastien Lecornu" à se rendre à Matignon

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont décliné mardi "l'invitation de Sébastien Lecornu" à se rendre à Matignon dans le cadre des ultimes négociations dont le Premier ministre démissionnaire est chargé, a indiqué le Rassemblement national.

"Ces énièmes négociations n'ont plus pour objectif de préserver l'intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même", affirme le RN, ajoutant que les deux dirigeants du parti "réitèrent leur demande de dissolution de l'Assemblée nationale".

 

 

11h40 : Les Ecologistes et LFI appellent toute la gauche à "agir ensemble" pour un "programme de rupture"

Les Ecologistes et LFI ont appelé mardi toute la gauche à "agir ensemble" pour porter un "programme de rupture au pouvoir", à la sortie d'une réunion qui les rassemblait, mais sans le Parti socialiste.

"Nous nous adressons à toutes celles et ceux qui ont fait avec nous la NUPES et le NFP", ont écrit simultanément sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier et les dirigeants insoumis Mathilde Panot et Manuel Bompard. "L'heure est grave: notre responsabilité commune est d'agir ensemble pour porter ce programme de rupture au pouvoir, en finir avec le macronisme et battre l'extrême droite", ont-ils dit, en ajoutant qu'une nouvelle réunion aurait lieu mercredi.

 

11h27 : Attal dit à ses députés ne pas vouloir de démission du président de la République

Le patron des députés Renaissance, Gabriel Attal, a affirmé mardi devant son groupe ne pas souhaiter la démission du président de la République, se démarquant d'Edouard Philippe qui en a émis le souhait, selon des participants à la réunion.

"Nous ne mêlerons jamais nos voix à ceux qui appellent matin, midi et soir à la démission du Président de la République et à une présidentielle anticipée", a affirmé l'ancien Premier ministre, jugeant que "si un président démocratiquement élu et légitime pour aller au bout de son mandat peut être poussé à la démission, c’est tout notre équilibre démocratique qui serait fragilisé".

 

8h39 : Edouard Philippe demande à Macron d'organiser une présidentielle anticipée après l'adoption du budget

Le chef d'Horizons Édouard Philippe a demandé mardi au président Emmanuel Macron d'annoncer qu'"il organise une élection présidentielle anticipée", après l'adoption d'un budget pour 2026, pour "sortir d'une façon ordonnée et digne d'une crise politique qui nuit au pays". Face à "l'affaissement de l'Etat" qui n'"est plus tenu" selon l'ancien Premier ministre, "la sortie de crise, c'est sur lui qu'elle repose". "On ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c'est beaucoup trop long", a estimé sur RTL Édouard Philippe, évoquant "un jeu politique affligeant".

 

8h26 : Bruno Retailleau ne ferme pas la porte à un retour au gouvernement

Le patron des Républicains Bruno Retailleau a affirmé mardi qu'il ne fermait pas la porte à un retour de son parti dans le gouvernement à condition qu'il s'agisse d'une "cohabitation" avec la macronie et que LR "ne se dilue pas" dans le camp présidentiel. Les Républicains sont prêts "à gouverner à une condition: c'est que ce soit un gouvernement que j'appellerai de cohabitation" avec la macronie, a affirmé Bruno Retailleau sur CNews.

 

07h10 : Le RN et ses alliés "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à une dissolution, annonce Ciotti

Le Rassemblement national et ses alliés de l'UDR "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à la dissolution ou la démission du chef de l'Etat, a affirmé lundi Eric Ciotti à l'issue d'une réunion de l'intergroupe entre ses députés de l'Union des droites pour la République (UDR), son parti, et le RN. "Pour arrêter cette mascarade ridicule, il faut retourner aux urnes et il faut le faire le plus vite possible", a déclaré le député des Alpes-Maritimes.

 

6h : le PS refuse d'aller à une réunion de la gauche en présence de LFI

Le Parti socialiste n'ira pas à une réunion, qu’elle ait lieu mardi ou plus tard, "en présence de la France insoumise", a annoncé le secrétaire général Pierre Jouvet à l'AFP, expliquant être "en désaccord avec l’unique porte de sortie proposée par Jean-Luc Mélenchon à cette crise", à savoir la destitution du président. Mais le Parti socialiste continue de discuter avec ses partenaires "qui veulent proposer un gouvernement de gauche et écologiste pour trouver une issue collective et changer la vie des Français", a-t-il ajouté.

 

avec © Agence France-Presse

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