Pélissanne
-
Santé,
Social
L’ARS ferme un Ehpad à Pélissanne suite “à des manquements graves et dangereux”2min

Par Cassandre Amouroux12/09/2025 à 11:25
Des inspections inopinées ont révélé des défaillances très importantes mettant en danger la vie des résidents.
L’Ehpad Clos Saint Martin, appartenant au groupe Entraide, situé à Pélissanne va fermer ses portes après avoir perdu son autorisation de fonctionnement. Plusieurs inspections surprises ont eu lieu dans cet établissement, dont une le 27 août dernier. L’ARS fait état de “locaux indignes et dangereux pour les résidents” ou encore de “maltraitance institutionnelle (soins non ou mal effectués, abandon des résidents avec des risques de fugue ou de décès), compromettant directement la santé, la sécurité et le bien-être physique et moral des résidents”.
Des faits graves qui avaient été notamment signalés par le maire de la commune : “Je reste mobilisé pour que cet établissement puisse retrouver sa place au cœur de notre Commune et dans les meilleures conditions”, écrit Pascal Montécot sur sa page Facebook.
Un administrateur provisoire a été placé à la tête de l’Ehpad le temps de transférer les 73 résidents vers d’autres établissements adaptés. ”Une attention particulière est également portée à leur réorientation vers des établissements de proximité, pratiquant des tarifs similaires” selon l’ARS. Une opération qui pourrait prendre plusieurs mois, durant lesquels des solutions seront recherchés quant à l’avenir du lieu :“Soit l’Entraide propose une nouvelle organisation garantissant la sécurité et le confort des résidents, soit l’établissement sera confié à un nouveau gestionnaire”, écrit le maire de Pélissanne.
Photo: Facebook Pascal Montécot
Tags :
A lire aussi

Pélissanne
-
Santé
Fermeture d'un Ehpad à Pélissanne : "Les résidents étaient en souffrance"

France
-
Santé
Un salarié malade pendant ses congés payés peut les reporter, selon la Cour de cassation

Marseille
-
Santé
Marseille : Journée internationale de prévention du suicide

France
-
Santé
Alzheimer : la Haute autorité de santé refuse une approbation accélérée au médicament Leqembi