Claude Ravel, président de la Sco Ste Marguerite et organisateur historique, invité ce matin de Maritima, se réjouit d'un engouement toujours aussi fort pour cette course Marseille-Cassis classée parmi les plus belles du monde, malgré une difficulté bien réelle.

 

Un succès populaire jamais démenti

 

"On n'est jamais blasé", assure Claude Ravel face au succès constant de l'épreuve. Cette année encore, la jauge des 20 000 participants a été atteinte rapidement, laissant 21 000 personnes en attente. Un chiffre limité "au niveau de la sécurité", précise l'organisateur, pour éviter que la course ne s'étire "toute la journée".

Cette popularité place Marseille-Cassis dans le "top 50 des meilleures courses mondiales", une "superbe reconnaissance" pour l'organisation et les bénévoles.

 

La Gineste, les Calanques... un décor exceptionnel mais exigeant

 

Le secret de ce succès réside bien sûr dans son parcours unique. Du départ "mythique" du Vélodrome à l'arrivée "exceptionnelle" sur le port de Cassis avec vue sur Cap Canaille, en passant par la redoutée montée de la Gineste et la traversée du Parc National des Calanques, le tracé offre des panoramas époustouflants. "C'est je pense la plus belle course au monde au niveau parcours, il n'y a pas photo", affirme Claude Ravel.

Mais la beauté a un prix : la difficulté. L'organisateur rappelle que la course est exigeante et nécessite "un minimum d'entraînement". "Ça doit être la fête de la course à pied, ça ne doit pas être un effort physique extraordinaire au péril de sa vie". Bonne nouvelle cependant : la météo de dimanche s'annonce favorable, permettant de courir "sur un terrain sec".

 

Des challenges personnels et un plateau relevé

 

Au-delà de la compétition, Marseille-Cassis est un "vrai challenge" personnel, familial, amical ou même entre collègues. Mais la course attire aussi les élites.

Chez les hommes, la présence de Jimmy Gressier, récent champion du monde du 10 000m, est un événement, même s'il vient "pour se faire plaisir", sans viser la victoire à tout prix. Chez les femmes, la bataille s'annonce serrée avec le retour du podium français de l'an dernier : Clémence Calvin (lauréate 2024), Orphélie Claude-Boxberger et Manon Cost, auxquelles s'ajoute Manon Trapp, deuxième du marathon de Séville.

Claude Ravel pense d'ailleurs que les records pourraient encore tomber à l'avenir, avec des chronos passant sous l'heure chez les hommes et sous 1h10 chez les femmes.

 

Retrouvez ici l'interview complète de Claude Ravel (Sco Ste Marguerite) au micro de Didier Gesualdi